mercredi 16 mai 2018

Jeudi 17 Mai - VOL AF 668 POUR ATLANTA


Cela fait exactement 6 ans que nous n'avions pas volé sur AIR FRANCE; la dernière fois en 2012 nous n'avions pas eu le choix car c'était la seule compagnie qui opérait en direct sur MADAGASCAR. Six ans plus tard et de nombreux voyages depuis, nous nous souvenons encore des 2 vols aller et retour comme d'une sinistre parodie, une déplorable épreuve que nous n'avions jamais revécue depuis. Ce jeudi 17 Mai, à l'intérieur du Terminal 2E, tout commence bien jusqu'à l'appel pour l'embarquement; Etant en "premium" nous nous rangeons avec les passagers en Business dans la file "Priority Sky". 45 minutes plus tard nous n'avons toujours pas avancé d'un centimètre mais nous savons que nous rejoindrons notre avion en Bus et non pas dans les couloirs télescopiques. YES P.... L'histoire se répète!!! 
Enfin nous avançons pour nous retrouver à nouveau bloqués dans un sas où l'on nous parque à nouveau pdt une demie heure. J'ai déjà compris que nous décollerions - si nous finissons par décoller - avec beaucoup de retard.
A l'heure où "confortablement installés dans un large siège premium" nous aurions du décoller, ENFIN nous montons dans un bus. 15 minutes de trajet dans les "backstage" de CDG avant d'arriver près d'un vague hangar délabré et manifestement oublié. 
Encore 15 minutes à dégouliner moteur éteint et en regardant 2 "gugusses" totalement abrutis, essayant vainement de "caler" la passerelle devant la porte du B777.
Nous pénétrons -enfin- dans un vieil avion qui a connu des jours meilleurs, dont le nettoyage semble avoir été baclé dans l'urgence, et dont la clim poussée au maximum peine à évacuer la chaleur étouffante qui règne dans la carlingue chauffée à blanc; ça et là des traces de crasse maculent les coursives, ainsi que les plastiques des coffres et des sièges. Et pour finir: le pompon nos sièges - enfin surtout le mien - sont cassés. Il nous sera donc impossible de nous allonger.
Nous décollons avec 2 heures de retard et notre naze de "Commandant de bord", qui aura passé son temps à s'excuser pour le retard, s'évertuera pendant les 9H30 de vol vers Atlanta à ne surtout pas récupérer la moindre minute de son retard!!!
Donc en conclusion: soit nous n'avons vraiment pas de chance, soit AIR FRANCE est réellement devenue une " Compagnie de Merde...!!!"
A l'arrivée tout va assez vite, nous bénéficions des coupes files réservées aux "habitués des USA", récupérons très vite nos bagages et sortons pour emprunter la classique navette qui nous emmène aux "Car rental". Je n'ai pas fait 10 mètres à l'extérieur du terminal que la moiteur tropicale étouffante m'écrase comme une chape de plomb. Style: #UNEENCLUMESURLATETE.
Au comptoir HERTZ, nous sommes gentiment accueillis par une "sculpturale Afro-Américaine" et 20 minutes plus tard nous quittons les "car rental" au volant d'un rutilant "GMC Yukon  XL" et prenons la direction de "Macon en Géorgie" distant de 160 Kms.
Le "Best Western & Inn" simple et confortable, situé dans une quelconque et classique zone commerciale près de l'interstate 75 dégage l'ambiance décatie et morose des lieux de passage où personne n'envisage de s'arrêter... Jacqueline en verve de découverte et sans doute attirée par l'enseigne jaune fluorescente, nous propose de nous sustenter dans un "Waffle House" avant d'aller nous coucher. Nous découvrons un "estanco" suintant de toutes les graisses accumulées depuis son ouverture, une bouffe absolument infâme dans le style #JESOIGNEMONCHOLESTEROL, à oublier définitivement!!! Vite douche et dodo= cela fait bientôt 24 heures que nous sommes levés.

1 commentaire:

  1. Un voyage de rêve en perspective et un passage qui me fait frissonner dans le triangle névralgique de “Taper la route” : Nashville, New Orleans, Houston…
    C’est là que tout bascule et que ça swingue pour vous !
    Et à propos de votre propos du voyageur, ralliez-vous aussi à Rousseau qui écrit à peu près : « le vrai plaisir du voyage n’est pas dans l’arrivée mais dans la déambulation. »
    Hit the road ! Take care !

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